Description
- Nom commun : Cassis
- Nom latin : Ribes nigrum
- Famille botanique : Grossulariaceae
- Partie utilisée : bourgeons
- Origine : France / Pyrénées-Orientales
Un peu de culture
Le cassis était inconnu des anciens Grecs et Romains.
Le premier témoignage sur l’action thérapeutique des feuilles de cassis est celui d’Hildegarde de Bingen, haute figure spirituelle du xiie siècle, qui les recommande en onguent pour guérir la goutte. Les feuilles fraîches sont également utilisées frottées contre les piqûres d’insectes.
À partir du xvie siècle2, il est cultivé dans l’ouest de la France et dans le val de Loire sous le nom de « cassetier des Poitevins » ou « poivrier ».
En 1571, Gaspard Bauhin, botaniste du xvie siècle, rapporte que le cassissier est cultivé comme fruit de table.
Le cassis fut très vite auréolé d’une solide réputation médicinale (vertus notamment stomachiques et diurétiques), les Français le considérèrent au xviiie siècle comme une véritable panacée (contre les migraines, les fièvres et les rhumatismes) et beaucoup en plantèrent un pied dans leur jardin.
Le cassis est un concentré de principes actifs :
- anti-oxydant connu pour son activité apaisante au niveau des articulations.
- calcium (60 mg pour 100 g) qui contribue aussi à la santé des os.
- fer et vitamine C (il contient deux fois plus de vitamine C que le kiwi et trois fois plus que l’orange11), qui en font un excellent fortifiant anti-fatigue et anti-infectieux.
- Diurétique et dépuratif puissant, il stimule la fonction hépatique et la fonction rénale.
- Il est bénéfique dans le cadre de troubles circulatoires et d’hypertension.
- C’est un cicatrisant efficace, il accélère la guérison des plaies, des furoncles, des abcès et des piqûres d’insectes (application externe).
- C’est le bourgeon qui contient le plus de principes actifs, offrant un volume de substances équivalente à la galénique SIPF. La macération de bourgeons utilisée en gemmothérapie agissent sur tous les paramètres de l’inflammation15.